Présentation : Une petite vidéo vaut 1000 mots


Les bandes annonces des films que nous projetons

- Zéro Phyto 100% Bio - Le film

- Le veau, la vache et le territoire


La grainothèque, c’est quoi ?

En ligne, le mode d’emploi de la grainothèque Grainothèque que vous pouvez trouver à la Bibliothèque.


Pourquoi organisons cette semaine du 20 au 30 mars tous les ans ?

Ces dates sont les 10 premiers jours du printemps, donc la période de reprise des épandages de pesticides. Le public est donc invité à mieux s’informer sur les enjeux tant sanitaires qu’environnementaux des pesticides et sur les alternatives au travers de centaines de manifestations partout en France et dans 15 autres pays.
Cette année encore l’AMAP de Gourdon et ses partenaires participent à cette opération et proposent une série d’évènements. 


C’est quoi c’est histoire de pesticides ?

  • Cliquez pour visualiser les réponses
    Les pesticides : Qu’est-ce que c’est ?

Les pesticides sont des substances dont la terminaison en « cide » indique qu’ils ont pour fonction de tuer des êtres vivants.
Les pesticides, (produits phytosanitaires ou phytopharmaceutiques) sont utilisés en agriculture, au jardin ou encore dans les collectivités territoriales pour se débarrasser d’insectes « ravageurs » (insecticides), de maladies causées par des champignons (fongicides) et/ou d’herbes concurrentes (ce sont les herbicides).
Les pesticides sont utilisés en grandes quantités depuis les années 50 par l’agriculture intensive. Cette forte utilisation entraine une présence de résidus de pesticides partout.
Les pesticides sont présents dans nos aliments : près de 50% des fruits et des légumes produits par l’agriculture intensive en contiennent. Ils finissent dans nos organismes, apportés là par l’eau, l’air et les aliments consommés.


Quels dangers ?

Les effets de faibles quantités de pesticides, en mélange, pendant des périodes longues posent un véritable problème de santé publique. L’épidémiologie nous montre ainsi que les personnes exposées aux pesticides ont plus de risque de développer de nombreuses maladies que les autres : cancer, malformations congénitales, problèmes d’infertilité, problèmes neurologiques ou encore système immunitaire affaibli sont plus fréquent chez eux !
Les pesticides peuvent avoir des conséquences graves pour notre environnement et notre santé, et cela nous concerne toutes et tous. 

Quelles alternatives ?

* Évaluer les pesticides pour interdire tous ceux qui présentent un potentiel toxique pour l’homme avéré ou même suspecté.
* Promouvoir les alternatives aux pesticides …
- Les systèmes de productions agricoles basés sur le respect du vivant et des cycles naturels : rotation des cultures, engrais vert, cultures associées, compostage, lutte biologique, utilisation de produits naturels, sarclage mécanique …..

 - En dehors des zones agricoles : voirie et infrastructures routières et ferroviaires, jardins public , terrains de sports,….. les produits herbicides représentent près de 10% des utilisations de pesticides en France. Un exemple d’actions spécifiques visant à réduire l’emploi des pesticides dans les lieux recevant du public : de nombreuses collectivités du LOT ont décidé de ne plus employer de produits toxiques sur les espaces naturels.
 

La loi

  • La Loi n° 2014-110 du 6 février 2014 visant à mieux encadrer l’utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire national (publiée au Journal Officiel du 8 février 2014) interdira l’usage des pesticides dans les espaces verts publics et les jardins particuliers à partir de 2020. A compter de 2022 leur commercialisation et leur détention à usage non professionnel seront interdites.
     

La loi en 2016 : qu’est-ce qui change ?

En 2016, les réformes politiques & actualités vont marquer l’évènement :

  • L’entrée en vigueur de la loi dite « Labbé » pour les collectivité et l’anticipation de l’interdiction de la vente des pesticides aux particuliers.
  • La suite de la ré-homologation du glyphosate
  • L’enjeu de la définition des critères des perturbateurs endocriniens au niveau européen
  • La ré-écriture de l’arrêté de 2006, seul arrêté qui protège un minimum les riverains
  • Le suivi du plan Ecophyto
  • La révision du règlement bio au niveau européen